Serge Baumgarten, psychologue

La formation de psychosexologie

Elle s'est déroulée dans le cadre d'une formation post-universitaire de haut niveau dispensée, en trois ans, par l'Ecole Française de Sexologie (cours de sexologie de l'Hôpital Necker, Paris). Le diplôme a été validé en novembre 2005 après la soutenance d'un mémoire, salué par le jury, dont la réécriture sera publiée, à compte d'éditeur, par les éditions l'Harmattan-Paris sous le titre L'enfant porte-symptôme en octobre 2008. (Plus d'infos)

Les limites de la sexologie et la protection du titre

Il est important de savoir que le titre de sexologue n'est pas protégé par la loi comme le sont par exemple celui de psychologue ou de médecin. De ce fait, il est vivement recommandé aux personnes qui consultent de vérifier le niveau de qualification du praticien, la nature des diplômes, le contenu de sa formation.

A savoir : sauf à être médecin (et encore !), un sexologue n'a pas à demander aux patients de se dévêtir, encore moins de les manipuler ou bien de leur demander à se livrer à des simulations de quelque nature que ce soit...

Une restriction et une exigence éventuelle : il arrive régulièrement que le thérapeute demande aux personnes qui consultent ou souhaitant consulter de se rapprocher de leurs médecins généralistes, ou spécialistes (gynécologues, urologues...) afin que des causes organiques, endocriniennes, neurologiques, biologiques soient écartées avant toute prise en charge psychosexologique. Dans certaines situations, une bonne collaboration entre médecin et psychosexologue s'est avérée bénéfique pour le patient.

Des raisons de consulter - quelques exemples

- difficulté à établir une relation affective stable et durable
- altérations de la communication dans le couple
- troubles du désir, de la libido (récents ou anciens...)
- craintes diverses, inexpliquées ou incontrôlables par rapport à la sexualité
- conséquences post traumatiques de maltraitances, sévices, abus...
- jalousie amoureuse, absence de confiance envers la/le partenaire
- mésentente conjugale, relations extra conjugales...
- troubles de l'érection ou éjaculatoires (anéjaculation, éjaculation prématurée)
- anorgasmie totale ou partielle
- anhédonie (absence de sensations de plaisir lors des rapports)
- vaginisme (pénétration douloureuse ou impossible)
- dyspareunie (rapports sexuels douloureux)
Et la liste est encore longue...

Objectifs et modalités de la consultation

La recherche de la prise en charge la plus brêve est systématiquement privilégiée. D'une manière générale, à chaque fois que cela est possible, le couple vient consulter ensemble dans un premier temps. Du contenu de cet entretien découlera la proposition de prise en charge, sa durée, ses objectifs.
Les conditions financières seront évoquées. (voir ici)

Quelques méthodes et techniques thérapeutiques utilisées

A titre indicatif, l'écoute analytique de la situation pourra déboucher sur une variété de méthodes auxquelles le psychosexologue s'est formé ou bien à été initié du fait de sa formation. On parle de méthodes intégratives car elles s'inspirent de divers champs de la psychologie. Dans le cadre des consultations elles peuvent privilégier :
- la prise en charge systémique (la famille, le couple constitue un groupe...)
- les thérapies cognitivo-comportementales
- des approches psycho corporelles comme par exemple la relaxation
- des formes adaptées à la psychosexologie des méthodes diverses issues de l'hypnose, de la technique EMDR, de la Gestalt (rêve éveillé dirigé, fantasmothérapie...)
- des approches et méthodes sexologiques éprouvées et reconnues au fil des décennies écoulées (sensate focus, Masters et Johnson...)